Règle n°1 : 50% de chance d'échouer
La meilleure façon de progresser et de repousser nos limites
Un Misogi est un défi physique radicalement difficile, basé sur la nature, que nous réalisons chaque année dans le but de grandir. Je l’ai découvert en lisant “The Comfort Crisis” de Michael Easter, et le concept m’a passionné.
Il n’y a que deux règles à respecter :
Règle n°1 : 50% chance d’échouer ;
Règle n°2 : Ne pas mourir ;
Simple. Radical. Efficace.
Tu penses peut être que le Misogi est réservé aux athlètes et aux aventuriers. Ce n’est pas le cas. La contrainte physique n’est qu’une excuse pour explorer les limites de notre mental et les élargir.
Il tire ses origines dans les rituels shintoïstes qui cherchaient à purifier le corps et l’esprit par l’exposition à des éléments naturels et difficiles, en particulier des cascades d’eau gelée.
Mais dans nos sociétés industrielles confortables, il est devenu une invitation à explorer les ressources endormies de notre génome.
L’incertitude inhérente au Misogi est ce qui le rend si puissant. C’est la raison d’être de la Règle n°1. Peu importe quelle idée folle te traverse l’esprit. Courir plus loin que tu ne l’as jamais fait, escalader une montagne en transportant un arbre, ou traverser un lac à la nage. Tu as une idée générale de ton défi, mais tu ne sais absolument pas si tu arriveras au bout. Quels obstacles se dresseront sur ton chemin, et quelles ressources physiques et mentales tu devras monopoliser pour réussir.
Le cerveau est basé sur l’anticipation. Il cherche sans cesse à prévoir la suite. Mais ce n’est qu’une illusion. La vie est imprévisible et habitée de cygnes noirs. Le Misogi nous prépare à les affronter.
L’environnement est variable par essence. Mais nous avons la responsabilité de ce qui est en notre pouvoir. L’hydratation, la nourriture, l’équipement... J’en parlais dans mon dernier post Linkedin concernant ma préparation à Beyond The Ultimate. Parfois, alors que je cours un trail, et que je me sens proche d’abandonner, une simple barre d’oléagineux suffit à me redonner l’énergie dont j’ai besoin.
C’est la même chose lorsque j’affronte les problèmes de la vie - et en tant qu’entrepreneur, ils sont mon quotidien. Souvent, il me suffit de faire un pas de côté pour observer la situation dans son ensemble. Il n’y a généralement qu’une seule action importante à accomplir à un moment donné. Alors je me concentre uniquement là dessus, et le problème semble immédiatement rétrécir.
Le truc avec le Misogi, c’est qu’à force d’en faire, il devient de plus en plus difficile de respecter la première règle. D’ailleurs, réussir plus de 50% de mes défis ne devrait pas être une fierté, mais le signe qu’ils n’étaient pas suffisamment difficiles.
Cela m’amène au dernier point : le Misogi est une exploration de soi et non une recherche de validation extérieure. Il est par essence intime, personnel. Il peut prendre des formes extrêmement variés, selon ce qui est porteur de sens pour TOI. Et ne devrais pas être exposé sur les réseaux sociaux pour briller.
Quoi qu’il en soit, fais appel à ta créativité. Le Misogi peut être spontané, ce qui le rendra plus difficile par l’absence de préparation. Ou au contraire, méticuleusement planifié. Il peut être sauvage en pleine nature ou psychologique en voyageant sans portefeuille. Aussi simple que de marcher non stop pendant 24 heures, ou complexe en traversant la France à pied.
Ce qui est merveilleux, c’est que le Misogi nous incite à rêver grand en repoussant toutes les limites que notre mental nous fixe, précisément parce que la première règle prévoit et encourage l’échec !
C’est, selon moi, la meilleure façon d’élargir notre vision du monde, et de notre propre potentiel.
Alors, quelle idée de Misogi te fait vibrer ? (➡️ dis le moi en commentaire, ça m’intéresse !)
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Inspirations
🎙️ Derniers épisodes de Limitless Project :
#84 : Jeûner pour une vie plus intense ? – Fabien Moine
La deuxième partie avec Fabien Moine, où l’on explore en profondeur les pouvoirs du jeûne, et les façons de le pratiquer selon nos objectifs et nos styles de vie. Passionnant, vraiment ! À écouter absolument.
#85 : Entreprendre en burn-out – Alexandre Dana
Fondateur de la méthode LiveMentor, Alexandre Dana a formé plus de 27 000 entrepreneurs. Mais cette énergie folle à l’origine d’un projet, qui permet de transcender le corps et de déplacer des montagnes, peut finir par nous brûler les ailes quelques années plus tard. Alors, comment concilier réussite et bien-être ?
🪖 Le livre que je viens de terminer : Can’t Hurt Me - David Goggins (Audible)
Si tu penses que ta vie est difficile, la lecture de ce livre remet les choses en perspective. La capacité de Goggins à transformer la souffrance en force est inspirante, et j’ai bien aimé son idée de la boite à cookie. Il s’agit d’un tiroir mental dans lequel tu mets toutes les choses difficiles (comme un Misogi) que tu as réussi à surmonter. Ce sont autant de ressources à mobiliser lorsque tu es prêt à abandonner et que tu as besoin de courage. À part ça, je ne peux pas dire avoir appris grand chose d’intéressant, mais ça motive.
🪫 Mon dernier gadget de biohacking : Lumen
Il suffit de souffler dedans, et en analysant le ratio d’échange respiratoire, Lumen est capable de te dire quel pourcentage de ton carburant provient des lipides ou des glucides. L’idée est d’entraîner la flexibilité métabolique, avec des journées very low carb (limite cétogène), et d’autres plus riches en glucides. Optimiser la capacité du corps à puiser dans ces deux sources d’énergie revêt des avantages pour la santé autant que pour la performance sportive. Pour l’instant, je découvre, mais je te ferais un feedback plus complet dans quelques semaines.
Bonjour David, pour moi ce sera un Iron man au mois de mai alors que je nage 🏊♂️ le crawl comme une clé de douze ;)