Quand ça ne va pas...
Comment la sagesse des stoïciens m'aide à traverser les tempêtes de la vie.
Je suis quelqu’un d’hyperoptimiste et de naturellement stoïque. Cette maxime de Marc Aurèle a toujours guidé mes pas, avant même que je ne l’entende pour la première fois : “Donnez-moi la sérénité d'accepter ce que je ne peux changer, le courage de changer ce qui peut l’être et la sagesse d'en connaître la différence.”
Pourtant, il m’arrive aussi de traverser des tempêtes. Et c’est NORMAL. La vie n’est que pulsations, et à l’image de la respiration, du rythme des saisons ou de l’homéostasie du vivant, elle est faite de haut et de bas. La linéarité est mortifère et le bonheur ne s’apprécie pleinement qu’en contraste de la douleur.
Accepter cette condition inhérente à l’existence est un premier pas vers l’apaisement. Car selon nos amis stoïciens, la souffrance est toujours le résultat d’une inéquation entre le fantasme et la réalité, entre ce que l’on voudrait et ce qui est.
Trop souvent nos pensées s’inquiètent du futur, obnubilées par nos frustrations, plutôt que de considérer ce que l’on a déjà. La visualisation négative, même si elle peut sembler inconfortable de prime abord, en est une belle illustration.
Lorsque je m’imagine privé de ma femme ou de ma fille, je ressens une gratitude infinie pour la chance de les avoir rencontrées. D’ailleurs, les expériences “extrêmes” que j’ai pu vivre, notamment en alpinisme, m’ont toujours rappelé à l’essentiel : ceux que j’aime.
La réalité n’existe pas : le cerveau s’en construit une image, en mélangeant ses perceptions avec ses processus mentaux. Ainsi, sans avoir besoin de se confronter à la mort, l’imaginer, ou imaginer celle de ses proches, est un outil puissant pour relativiser les flèches et frondes de la vie.
Et puis il y a l’entraînement. Lorsqu’ils sont régulièrement sollicités, les muscles grossissent. Il en va de même pour le courage, la ténacité ou la résilience. Sortir de sa zone de confort permet de l’élargir. Petit à petit, ces victoires contre nous-même, cette capacité à endurer la douleur, cette fierté d’avoir triomphé malgré tout, s’accumulent comme autant de croyances ressources.
“Choix faciles, vie difficile ; Choix difficiles, vie facile.” Lorsque deux chemins s’offrent à moi, je m’engage toujours sur celui qui monte. Car même s’il est inconfortable, il me fera grandir.
Ce sont ces épreuves qui me permettent aujourd’hui de rester un capitaine solide et droit, lorsque les orages se dessinent à l’horizon, et que je dois fermement tenir la barre. Apaisé par les mains jointes de ceux que j’aime.
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J’en ai déjà parlé, j’adore la marque Thrudark. Ils font vraiment des vêtements d’exception, qui allient qualité et fonctionnalité, tant et si bien que j’ai du mal à porter autre chose que mon pull Phalanx Fleece. Je complète donc ma collection avec ce coupe-vent technique mais stylé, hyperléger et facile à packer, pour le quotidien autant que mes sorties outdoor. (PS : Je précise que je ne suis pas sponsorisé/affilié).
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