Les secrets de l'efficacité radicale
Comment j'ai divisé par 2 mon temps de travail tout en décuplant son impact sur mon business.
Je me suis construit avec l’idée qu’un entrepreneur devait travailler 80h par semaine pour réussir. Et c’est ce que j’ai fait pendant 10 ans. Mais ces dernières années, j’ai changé ma vision de la productivité.
#1 : L’impact n’est pas volume dépendant
En tant que chef d’entreprise, la qualité de ma prise de décision est beaucoup plus importante que le temps passé à l’exécuter. Et c’est la même chose pour tous ceux qui doivent résoudre des problèmes, ou faire appel à leur créativité.
Mes meilleures idées me viennent lorsque je traîne 5min au lit le matin au réveil, quand je marche dans la nature, quand je conduis sans écouter de podcast ou que je joue avec ma fille au parc. Bref, lorsque je suis défocus. Ce qui ne m’arrivait jamais avant puisque chaque minute de mon emploi du temps était optimisée pour produire plus (mais pas mieux).
#2 : L’énergie est une ressource décroissante
Pour produire de l'énergie, notre corps dégrade des molécules d'ATP, libérant au passage de l'adénosine. Au fur et à mesure de la journée, cette dernière se fixe sur des récepteurs spécifiques du cerveau. Lorsque la jauge est pleine, nous ressentons une profonde envie de dormir, signalant qu'il est temps de recharger nos "batteries" internes. Mais après une bonne nuit de sommeil, les niveaux d’adénosine sont au plus bas, nous laissant frais et dispo pour de nouvelles aventures.
Ça signifie que l’ordre de mes priorités a une importance capitale sur ma productivité. Pendant des années, j’ai démarré mes journées en traitant mes mails avant de m’attaquer aux tâches réellement importantes pour mon business. C’est une connerie !
Désormais, je commence toujours par les tâches qui auront un impact significatif sur mes objectifs. Je profite ainsi d’un niveau de concentration maximal pour construire mon avenir. Si je n’ai eu le temps de ne faire que ça dans la journée, je serai satisfait.
Je réserve les choses urgentes, généralement des sollicitations extérieures qui attendent des réponses mais ne nécessitent pas un haut niveau d’intelligence, pour l’après midi.
#3 : L’urgence est relative
J’ai la chance de ne pas être addict aux réseaux sociaux…mais je le suis à mes mails. Je les regardais sans cesse, des dizaines de fois par jour, de peur de rater une demande importante, ou excité à l’idée de recevoir une réponse à un projet en cours.
Mais cette habitude dissipait mon énergie, favorisait le multi-tasking et empêchait de profiter de session de deep work vraiment efficaces. En prime, ça ne servait à rien : répondre dans la minute ou dans les 24h ne fait aucune différence dans l’atteinte de mes objectifs.
J’ai donc pris la décision radicale de ne lire mes mails que 2 fois par semaine, le mardi et le jeudi après midi, et de tout traiter en bloc. En plus de préserver mon énergie, cette habitude m’a permis de libérer une énorme charge mentale et de diminuer mon “stress”. Je n’ai plus à m’inquiéter de telle ou telle demande : mon cerveau est libre et “propre” pour créer, innover, imaginer, développer.
#4 : L’environnement est capital
Réveiller mon corps et mon esprit avec de la mobilité le matin, voir le soleil se lever pour synchroniser les rythmes de mon corps et favoriser la libération de cortisol qui promeut l’état d’éveil, pratiquer le jeune intermittent qui préserve mon énergie pour les tâches essentielles que je souhaite accomplir, éviter de consommer trop de glucides le midi pour lisser la glycémie…
Les movement snacks, l’utilisation d’une casquette pour réduire mon champ de vision et me focus sur mon travail, l’isolation auditive avec un fond musical et des sons binauraux via Brain.fm, l’alternance assis-debout grâce à mon bureau…
J’ai au fil du temps développé toute une panoplie de petits hacks qui m’ont permis d’accroître ma productivité, de créer un ancrage fort qui dit à mon cerveau “maintenant, tu dois délivrer”, et d’exprimer pleinement mon potentiel pour faire plus et mieux en moins de temps.
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Le secret de la motivation ultime - Edgar Grospiron
2400h d’entraînement pour 12min de compétition. Le secret de l’excellence. Mû par une motivation hors normes et une audace qui a marqué une génération. Mais à force de tutoyer les bosses, Edgar est devenu maître dans la maîtrise de l’équilibre. Des apprentissages qu’il met aujourd’hui au service de ceux qui veulent devenir leaders de leur vie.
💪 Un épisode que je te recommande : Nicolas De Paoli "The motion guy" - L’atelier Fit
Nicolas De Paoli fait des choses complètement hallucinantes avec son corps. Mais c’est aussi un explorateur qui aime tester et expérimenter. Sa vision de l’entraînement minimaliste est à contre-courant de ce qui se fait dans la culture physique, le street ou le body. S’entraîner tous les jours, en seulement 30min, au poids de corps, sur un modèle d’EMOM, ne devrait pas fonctionner. Et pourtant, les résultats sont là !
Cette vision se rapproche également de celle de Pavel Tsatsuline, avec ses protocoles “Quick and Dead” où l’on enchaîne chaque minute un exercice pendant 10min. Le 033 avec des Snatch et le 044 avec un combo Swing + Pompe explosives.
Pour moi qui ai un gros volume hebdo sur l’endurance afin de préparer mes ultras extrêmes, cette vision de l’entraînement me parle beaucoup, car elle promet de maintenir et développer la force en un minimum de temps et en maximisant la récupération.
💨 Un outil que je test actuellement : OXAlife
Il s’agit d’une ceinture bardée de capteurs, capable de mesurer les rythmes cardiaques, le VFC, les amplitudes de respiration etc… afin de calibrer la qualité de nos schémas respiratoires. L’idée est notamment de favoriser un état de cohérence cardiaque par un biofeedback de pointe. Je la teste sérieusement depuis une semaine et c’est pas évident (d’entrer en résonance). Cela me laisse à penser 2 choses : 1/ même si la classique respiration 5/5 a beaucoup de bienfaits, elle ne suffit pas à atteindre un état réel de cohérence, 2/ il faut que je travaille pour y parvenir et vous faire un feedback sur les avantages réels de cet état.
j'aime beaucoup tous tes petits trucs très concerts pour optimiser les tâches à réaliser dans la journée et notamment le fait qu'il n'y a pas d'urgence à répondre à un mail dans la minute où on le reçoit.
Par contre, c'est bien de le faire savoir s'il y avait quand même une réponse urgente à donner.
Merci pour tous tes partages et le travail que vous réalisez tous les deux.