La biologie de nos croyances
Quiconque doute de l’effet de nos croyances sur notre physiologie n’a jamais eu de pensées érotiques.
💌 Si le contenu de cette newsletter te plaît, laisse un petit ❤️
Le cerveau passe ses journées derrière un ordinateur dans une pièce sans fenêtre. Il dispose de capteurs un peu partout, lui permettant de savoir ce qu’il se passe à l’intérieur et à l’extérieur de sa machine. Il a aussi la capacité de générer des processus mentaux, tels que les pensées ou l’imagination, lesquels s’ajoutent à la somme de ses perceptions. L’ensemble défini sa vision du monde et l’expérience qu’il en fait.
Pour lui qui est aveugle, il n’y a donc aucune différence entre le réel et l’imaginaire. Ceci permet de comprendre pourquoi deux personnes honnêtes et sincères ont parfois une vision radicalement opposée d’une situation pourtant unique.
Mais le cerveau est aussi le chef d’orchestre de notre physiologie et son expérience du monde module ses décisions. Le stress, par exemple, qu’il soit réel (un tigre à dent de sabre à tes trousses) ou imaginaire (une difficulté financière), déclenchera toujours une cascade de réactions liées au système combat-fuite : dilatation des pupilles, accélération de la fréquence cardiaque, inhibition de la digestion…
Ainsi, nos croyances, tout autant que l’environnement, modifient le fonctionnement interne de notre corps. C’est bien pour cela que dans n’importe quelle étude scientifique, les bienfaits supposés d’un produit sont toujours testés contre placebo. Car son impact est loin d’être nul, y compris sur des pathologies comme le cancer dont on penserait que seule la chimie pourrait nous sauver.
Je m’expose aux premiers rayons du soleil en allant promener mon chien chaque matin. Je suis convaincu que cela règle mon horloge biologique et nourris mes mitochondries, avec à la clé plus d’énergie pour ma journée et un sommeil de meilleure qualité la nuit. De retour à la maison, un demi-sourire plein d’enthousiasme sur les lèvres, je prépare mon petit déjeuner sous l’œil attentif de ma fille. 4 œufs frais de mes poules, quelques tomates du jardin, de l’huile d’olive bio et locale, une pincée de sel de Guérande, 5 noix du Brésil et un avocat. Ce petit déjeuné high fat low carb correspond à ma variante APOE3 tout en évitant les fluctuations de ma glycémie.
Bien sûr, ma routine matinale est ma réponse à ma compréhension de la physiologie et de la génomique. Elle repose donc sur des fondements scientifiques, mais aussi sur plusieurs itérations et expérimentations. Est-ce la raison pour laquelle elle marche ? En partie, peut-être. Mais elle fonctionne surtout parce que je suis intimement convaincu que toutes ces actions me font du bien, respecte au mieux mon métabolisme autant que mon chronotype et mon ADN d’animal humain.
Mes croyances sont donc un médicament tout aussi puissant que mon alimentation, mon hygiène mentale ou la diversité des mouvements que je pratique.
À l’inverse, les croyances limitantes ont un effet nocébo autoréalisateur qui amoindri notre expérience de vie autant que notre santé !
Prenons l’exemple de quelqu’un qui manque de confiance et d’estime de lui. Il adoptera une posture recroquevillée, effacée, la tête baissée et le visage fermé. Aurais-tu envie de venir lui parler ? Probablement pas. Ce qui renforcera sa croyance selon laquelle il n’est pas assez bien. Fucking cercle vicieux !
Plusieurs études ont par ailleurs démontré que la croyance d’un corps fragile, incapable de se baisser pour soulever un objet lourd sans se détruire le dos, augmentait drastiquement le risque de blessures.
Ainsi, renforcer nos croyances positives et éradiquer nos croyances négatives permet d’optimiser notre physiologie autant que notre épigénétique pour avancer vers la personne que nous voulons être, jouir d’une meilleure santé, et développer nos performances physiques et mentales. Ne sous estimons par leur impact !
À toi de jouer !
Ton défi pour les 15 jours à venir : Prends 15 min en fin de journée pour noter trois choses positives pour lesquelles tu as de la gratitude. Un mot gentil que quelqu’un t’a dit, une jolie fleur sur ton trajet, une chose que tu as terminé et dont tu es fier… Cette simple habitude a des effets détonants sur l’humeur et le bonheur, même plusieurs mois après avoir arrêté !
Tu l’as fait ? Tag moi sur Instagram : @david.limitlessproject 👏
Inspirations
🎙 Le dernier épisode de Limitless Project : Bernard Anselem : Les neurosciences au service de tes émotions !
Combattre la peur, la tristesse ou la colère ? C’est possible, grâce aux neurosciences ! Bernard Anselem, médecin en neuropsychologie, m’explique comment dans ce nouvel épisode !
👉 La semaine prochaine : Paul Landon - Un tigre exubérant ne fait pas de pompes !
🤬 Le livre que je viens de terminer : Ces émotions qui nous dirigent - Bernard Anselem
Pour aller plus loin, ce livre détaille plusieurs stratégies pour mieux gérer ses émotions, mais aussi vivre une vie plus heureuse et épanouie. Il est à la fois richement étayé en études scientifiques, mais aussi doté de nombreux exemples pratiques faciles à mettre en œuvre.
🐟 Mon dernier achat utile : Les Terrines Le Parfait
J’en ai acheté 6 pour faire mes propres sardines à l’huile, et c’est hyper simple ! Triple avantages : ça revient beaucoup moins cher, tu peux sourcer des produits de qualité, et ça évite la conservation en boite dont on suspecte qu’elles contiennent des perturbateurs endocriniens.
N’hésite pas à liker et commenter ! Merci ! ❤️
3 Actions pour soutenir Limitless Project :
➡️ Partage le podcast à 3 de tes amis ;
➡️ Suis moi sur Instagram : @david.limitlessproject ;
➡️ Laisse moi une note de 5⭐️ sur ton application de podcast (Apple Podcast, Spotify…) ;
MERCI pour ton soutien 🙏