Il n'y a rien à réparer ni à corriger

Ce n'est pas toi le problème, c'est le monde autour.

Peu importe leur bonne volonté à être bienveillants, nos parents nous traumatisent. Ce sont nos super-héros, et pourtant, parfois, ils défaillent. Manquent d’amour, de compassion, de patience. Si ce ne sont pas leurs actes, c’est parfois leur absence. Ou le rejet de camarades. Les moqueries. Les chagrins d’amour. La honte. Le deuil.

Oui, le chemin vers l’adolescence est pavé de larmes et de sang. Mais ces cicatrices sont indissociables de la quête de soi. Elles font partie de la construction de l’être. Aujourd’hui, j’ai l’impression que tout le monde veut "guérir ses traumas". Que ce soit avec des psys, des champignons hallucinogènes ou du breathwork, c’est la nouvelle tendance du développement personnel. Incomplet, imparfait, inadapté. Comme si on devait absolument se réparer.

Moi aussi j’ai essayé. J’ai exploré mon passé et mes blessures. J’ai tenté de comprendre mes excès, de canaliser mon énergie débordante et ma quête d’intensité. De calmer mon obsession du temps et ma curiosité insatiable. Comme si être exubérant était un défaut. Comme si je devais absolument apaiser la tornade pour devenir un nuage tranquille.

Et puis j’ai compris que c’était l’inverse. La sensation d’être différent ne venait pas de ma personnalité, mais de l’environnement qui ne lui correspondait pas. Alors, j’ai changé le cadre. J’ai porté attention aux tâches qui me donnaient de l’énergie et à celles qui m’épuisaient. J’ai fait pareil avec les gens, et je me suis éloigné de toutes les relations qui me tiraient vers le bas. J’ai construit mon propre pays et j’ai choisi les individus et la réalité qui le compose. J’ai arrêté de vouloir me changer, et je me sens aujourd’hui plus heureux et épanoui que jamais.

Bien sûr, j’ai des défauts. Des réactions dont je ne suis pas fier. Mais à y regarder de plus près, ce sont les deux faces d’une même pièce.

Par exemple, lorsque je m’apprête à partir courir. Ma femme me demande de descendre la poubelle. Objectivement, c’est un détour de 30 secondes. Pourtant, ma réponse primaire est “Non”. Ce n’est pas rationnel. C’est lié à la façon dont mon cerveau fonctionne. Il est expert dans l’élaboration de plans. C’est automatique. Alors quand quelque chose contrarie sa stratégie, il se rebiffe. Cela peut me rendre rigide, voire désagréable. Au moins l’espace de 10 secondes, le temps qu’il adapte sa planification à ce nouveau contexte.

Je pourrais m’évertuer à éradiquer ce trait de caractère. Devenir plus docile, flexible et adaptable. Pourtant, c’est ce même fonctionnement qui me permet de réussir dans l’entrepreneuriat. En quelques secondes, je visualise clairement les prochaines étapes, les tâches prioritaires dans lesquelles dédier mon énergie, mais aussi l’ambition à moyen-long terme. Les deux faces d’une même pièce.

Parfois, je prends des décisions rapides, uniquement basées sur mon intuition et mon enthousiasme. Et je me trompe. J’accorde naturellement ma confiance aux autres, j’ai foi en l’humain. Et parfois, on me trahit. Cela m’a coûté des centaines de milliers d’euros. Mais m’en a fait gagner des millions. Car c’est ce mode de fonctionnement qui me permet de passer rapidement à l’action, de tester mes idées et de me confronter au marché. C’est aussi ce qui donne envie aux autres de me rejoindre et de m’aider à réussir. Les deux faces d’une même pièce.

Alors plutôt que de chercher à me corriger, j’essaie simplement de mieux me connaitre, par l’expérience et l’observation. Je reconnais mes qualités, et j’accepte mes défauts. Accepter ne signifie pas être passif : je peux au contraire choisir de placer des garde-fous pour me protéger de moi-même. Lorsque ma femme me demande quelque chose qui contrarie mes plans, j’observe cette petite pointe d’énervement crisper mes muscles. C’est comme un signal, un panneau d’alerte. Dès que je le vois, je sais que je dois me donner 30 secondes avant de répondre. Ces 30 secondes suffisent à mon cerveau à recalculer automatiquement ses plans, et à s’apercevoir qu’en réalité, cette nouvelle donnée peut être intégrée sans aucun impact dans l’atteinte de ses objectifs. Apaisé, je réponds Oui, et je descends la poubelle.

Arrêtons de nous réparer : apprenons à être pleinement nous-mêmes et construisons un monde qui nous convient.

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Inspiration

🎙️ Limitless : Ces Superaliments qui sabotent ta santé – David l'Orme Vert

Tu en as probablement marre d’entendre que tous les aliments supposés sains peuvent en réalité ne pas l’être. Mais je pense qu’il s’agit surtout d’une question de variété. Historiquement, un type d’aliment, tel que les noix ou les myrtilles, n’était disponible que pendant une courte période de quelques semaines. Aujourd’hui, par nos procédés de production et de conservation, nous y avons accès toute l’année. Et c’est probablement ce qui nous rend malades.

🍌 Reco Vidéo : Pas de glucides dans l'alimentation de nos ancêtres ?

Le Dr Mouton m’a partagé cette excellente vidéo qui a remis en perspective mes croyances sur l’environnement paléolithique et la disponibilité de fruits sucrés à cette période de l’histoire. En réalité, ils étaient certainement beaucoup plus courants que nous ne le pensions, et même s’il devait y avoir des périodes de cétose, ce n’était peut-être la norme.

➕ Reco Livre : Mathematica : Une aventure au coeur de nous-mêmes

Les plus grands mathématiciens ne se reposent pas sur leur logique…mais sur leur intuition, leur créativité, et leur capacité à imaginer des concepts abstraits dans leurs rêves. Un livre très intéressant, dont les enseignements dépassent de loin la maitrise des chiffres, pour nous encourager à expérimenter la désementisation de la pensée, ou encore le doute cartésien de Descartes.

👊 Record d’écoutes sur Limitless

Plus de 80 000 écoutes le mois dernier ! Fier de vous voir toujours plus nombreux à vous nourrir des partages de mes invités ! Ce qui me donne envie de passer à la vitesse supérieure : désormais, je tournerai tous les podcasts en studio à Paris afin d’avoir une qualité vidéo et audio au TOP du TOP. Premier batch mi-octobre.

Tu as des recos d’invités ? C’est le moment de me le dire en commentaire !

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Tourner en studio, c’est un aller-retour en train à Paris, une semaine d'Airbnb, et 120€ TTC par heure d’enregistrement. Chaque nouvel épisode me coûte environ 400€, sans compter le temps consacré à la préparation, au tournage, à la post-production et à la diffusion. Heureusement, ma femme m’aide dans ces tâches depuis maintenant 4 ans !

Si je peux financer ces évolutions, c’est en grande partie grâce à UNAE, le sponsor du podcast. Je pense qu’il est toujours préférable de chercher ses nutriments dans l’alimentation. Mais pour certains d’entre eux, comme le Magnésium ou la Vitamine D, la supplémentation est souvent indispensable.

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