Désir, foi et persévérance : les clés de la réussite
Ma dernière Spartan le week-end dernier à Valmorel ne s'est pas vraiment passée comme je l'aurais espéré. Mais elle m'a rappelé un enseignement essentiel que j'aimerais partager avec toi.
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-17°, après avoir couru dans la poudreuse et rampé sous des barbelés, j’enlève mes gants pour agripper les prises étroites d’un mur en zig-zag. Rapidement, mes doigts s’engourdissent sous la morsure du froid et à quelques centimètres de la cloche, je glisse. Le marshal m’indique d’un air compatissant la direction de la pénalité. La première d’une longue série.
L’année dernière à Carcassonne, les obstacles m’avaient semblés n’être qu’une formalité. Mais ici à Valmorel, avec l’altitude, la neige et le froid, je perds rapidement confiance en mes habilités. Quelques kilomètres plus loin, je glisse à nouveau alors que je me balançais de barre en barre sous les encouragements soutenus de ma femme et ma fille (et Solène, la compagne de JB qui me devance sûrement de quelques centaines de mètres !). Je jure intérieurement. Mon ego en a pris un coup, et mon moral s’est fait la malle.
Pourtant, j’étais venu sans pression : cette Spartan n’était qu’une petite étape vers mon Ultra en Juillet. Qui plus est, blessé depuis 3 mois au péroné, je n’étais pas suffisamment préparé. Mais au milieu de tous ces coureurs venus se dépasser, scandant en cœur leurs AROOO guerriers, comment ne pas se prendre au jeu ?
Le chrono défile aussi vite que ma détermination à mesure que mes échecs s’amoncellent. À mi chemin d’un nouvel obstacle, assailli par le doute, la frustration et la colère, j’abandonne purement simplement pour me diriger docilement vers une nouvelle pénalité. Pourtant, je le sais au plus profond de moi : j’ai capitulé non par manque de force mais par manque de courage. Et ça ne me ressemble pas.
Alors malgré l’épuisement, portant un tronc d’arbre dans une pente abrupte, et encouragé par un autre compétiteur derrière moi tout aussi éreinté, je pose un pas devant l’autre, et je continue d’avancer, douloureusement, lentement, vers la ligne d’arrivée. Que je franchirais finalement après 3h15 de course, me plaçant 100ième sur 476. Mon ami JB, lui, est arrivé parmi les premiers, en 2h20. Il a certainement des capacités physiques que je n’ai pas, mais il a surtout pu compter sur ce petit supplément d’âme qui transforme de simples mortels en héros.
Mais les échecs d’hier ne déterminent pas les victoires de demain. Elles se dessinnent au contraire dans le torse bombé et le regard fier des hommes qui poursuivent leurs rêves avec foi et persévérance. Quelques soient les embûches qui se dresseront sur leur route, ils triompheront.
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Inspirations
🎙 Le dernier épisode de Limitless Project : Philippe Croizon – Traverser l’impossible sans bras ni jambes
Philippe Croizon est probablement le plus bel exemple de ce que je voulais partager avec toi dans cette newsletter : il faut se battre pour réaliser ses rêves, envers et contre tous, même si ils semblent impossibles, pour ne pas faire parti de ces 95% de mourants qui, sur leur lit de mort, regrettent de ne pas les avoir vécus !
👉 Prochain épisode : Et comme dirait Rudy, “suivez vos rêves, ils connaissent le chemin.” Il a été mon 1er invité sur Limitless, et il revient pour ce 50ième épisode ! Ça se fête !
🙄 ERRATUM : Dans ma dernière newsletter, j’ai fait une erreur sur le film recommandé. Il s’agissait de Sans plus attendre.
🧬 Tests génétiques : SelfDecode
J’ai a plusieurs reprises parlé de génomique et de nutrition personnalisée dans mes podcasts. J’explore ces sujets avec SelfDecode, une startup US qui match nos variantes génétiques avec une gigantesque base de données des recherches à jour sur le sujet. Elle permet par exemple de connaître sa variante APOE, son éventuelle sensibilité au gluten ou aux produits laitiers, mais aussi ses capacités à métaboliser certaines vitamines ou minéraux, ou bien ses prédispositions à la force ou à l’endurance. Bien sûr, nous n’avons décodé qu’à peine 1% de notre génome… mais ce 1% est déjà une mine d’informations passionnantes !
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Pour moi, il ne faut pas se comparer aux autres. Nous sommes tous différents et quel que soit la préparation que tu auras, il peut avoir des concurrents devant toi, derrière toi. Et alors....
L'essentiel est que tu as terminé cette spartan.
Bravo
Bravo à vous d’avoir été au bout c’est vrai le mental nous joue des tours des fois, un rien peu nous faire partir dans un sens comme dans l’autre, mais le principal c’est de le savoir et de travailler dessus pour votre ultra de cet été en tout cas moi je suis fière de vous d’y avoir cru même si ce fut difficile